SEJOUR EN ETOILE A BONLIEU (JURA) - SEPTEMBRE 2019


Samedi 14 septembre

 

Rendez-vous à 9 h 30 à Pontcharra, départ un peu tardif mais on est attendu après 15 h à Bonlieu …on a le temps. Nous faisons halte à Coligny sur les bons conseils de Sylviane pour un piquenique sur la place ombragée.

 

Après l’installation dans notre gîte il nous reste un peu de temps pour une mise en jambe dans les pentes du Jura.

 

 

Dimanche 15 septembre - La Dôle

En ce dimanche 15 Septembre, première journée du séjour en étoile de cette année 2019, seize marcheurs chevronnés de notre club ont affronté l'un des hauts sommets jurassien « La Dôle 1677 m situé dans le canton de Vaud en Suisse » : 730 m de dénivelé pour 17 kms environ de marche.

 

Partis du parking des Dappes à l'est des Rousses, nous avons suivi sur quelques kilomètres un chemin mi-herbeux, mi-empierré et légèrement montant avant d'entrer dans les difficultés après le village de Cerque.

 

En ce jour ensoleillé et calme, nous suions, nous n'avions pas ces bruits que l'on aime, tel le bruit dans les sapins. C'est sans grosse difficulté que chacun est parvenu à la Barrillette par le GR du Balcon du Léman. Tout au long,nous avons apprécié ses passages aménagés pour éviter l'ouverture des clôtures.

 

 

La Barrillette est un sommet qui culmine à 1528 m d'altitude dans le massif de la Dôle du Jura Vaudois Suisse où sont installés diverses installations du service de Radio Diffusion. Là, nous avons pu nous restaurer en ayant en tête ces hauts plateaux du Jura Vaudois où alternent prairies, combes discrètes et forêts mystérieuses. Après ce repas tiré du sac, la détermination n'a pas été entamée et c'est courageusement que le groupe repart pour La Dôle. Les sommets nous offrent des panoramas somptueux, sensation de liberté pour les uns, de fatigue pour d'autres car la montagne est rude.

 

 

En passant par le chalet de la Dôle, en nous voyant passer, les montbéliardes ruminent en hochant la tête pour faire sonner leur cloche dans un tintement sans fin. Ce concert obstiné nous force à rajeunir comme pour nous souvenir de cette journée éblouissante.

 

Malgré notre âge, nous avons, grâce à cette féerie, retrouvé nos pas d'adolescents qui nous amèneront à la Dôle.

 

 

La Dôle du haut de ses 1677 m, nous offre au terme de cette ascension, décrite précédemment un point de vue où se déploient les sommets de l'arc jurassien et alpin sans compter la vue panoramique sur le lac Léman, lac naturel créé dans cette vallée glacière et retenue par un amoncellement d'alluvions drainés par le glacier qu'on appelle moraine.

 

 

 

 

 

Les installations techniques situées au sommet de la Dôle sont destinées à l'aviation de l'aéroport de Genève et aux télécommunications, télévision et radio mais n'enlèveront rien à la beauté du site.

 

 

Même, si les genoux ont souffert, la descente sur le parking fut rapide, longeant ces murs infinis de pierres sèches qui servent à clore les troupeaux, puis par le tracé des remonte pentes, nous atteignons rapidement le parking.

 

 

Après cette journée magnifique, nous sommes maintenant parés de souvenirs, de charme et d'innocence qui nous aideront à passer l'hiver.

 

N'avons-nous pas vécu un bonheur partagé ?

Patrick.

Texte et photos de Danièle


Mardi 17 septembre - visite d'une fruitière

Texte et images de Mireille


Mercredi 18 septembre - Les gorges du Lizon

 

 

 

 

C'est le long du Lizon qu'on tournait

 

les boutons. Des boutons ronds

 

comme la marmite de géant que le

 

Lizon a tourné au fond de ses gorges

 

sauvages et à découvrir !

 

 

 

 

Partis de Saint-Lupicin, nous accédons au Pont-Vieux. Après avoir traversé Ravilloles (atelier des Savoir-Faire), nous arrivons à l'Abreuvoir sous Auge, direction Cuttura (auges). A nous le raidillon du « sentier aux loups » absents, tant mieux !...

 

 

 

 

Il est midi au belvédère du Jai... chic on ouvre les sacs pour le pique-nique. Puis longue descente par un beau sentier forestier nous menant à la combe du Grand Essart. Plus loin, nous remarquons des murets de pierre, restaurés récemment, d'anciens vignobles. Enfin nous retrouvons le Lizon pour rejoindre le Pont bleu et à nouveau le Pont Vieux.

 

 

Saint-Lupicin apparaît, fin de la randonnée !

 

Marie-Christine/Jeanine

Jeudi 19 septembre –  Les quatre lacs

 

Conseillés par notre logeur, nous inversons le sens de notre randonnée pour avoir la meilleure lumière possible sur les lacs à l’heure de notre arrivée au Pic de l’Aigle.

 

Partis du parking de la Fromagerie, nous progressons rapidement sur un sentier plat et découvert qui nous amène aux abords du lac de Narlay que nous contournons.

 

Nous nous élevons de 160 m pour arriver au belvédère des 4 lacs où nous découvrons le petit et grand Maclu  d’un bleu profond et le lac d’Ilkay à la belle couleur verte avec en son centre une petite île où fut jadis édifié un prieuré bénédictin.

 

Nous poursuivons jusqu’au Pic de l’Aigle à 998 m avec une vue à 360°, un soleil magnifique mais aussi de la brume qui nous laisse deviner au loin les Alpes.

 

Nous redescendons prudemment par un sentier escarpé taillé dans le rocher jusqu’aux rives du lac d’Ilay.

 

Nous terminons la journée par la visite de la boutique de la Boissellerie du Hérisson (fabrique de jouets et accessoires en bois)

Irène

 

Vendredi 20 septembre- Baumes les Messieurs

Départ de Baume-les- Messieurs labellisé "Les Plus Beaux Villages de France" connue pour son abbaye, ses grottes, sa cascade de tufs  (le tuf est une roche d'origine calcaire).

 

Une première boucle de 5 km nous fait grimper au belvédère des Granges puis retour par la descente Des Laves jusqu'au hameau La Peyrouse et arrivée à Baume-les-Messieurs. Nous repartons pour une deuxième boucle de 8 km en direction des grottes de La Baume par la chapelle Saint-Roch.

 

Repas pique-nique près des cascades des tufs,  hélas le Dard manque d'eau. Après une belle montée ardue par les échelles de Crançot, nous nous attardons au belvédère des Roches qui offre une nouvelle perspective sur Baume-les-Messieurs. 

 

 

 

 

Un parcours relativement plat par Saint-Aldegrin et le bois de Suchot nous amène au belvédère de la Croix de Suchot.

 

Au gré de ces deux parcours, on a pu admirer sous différents angles la reculée de Baume-les-Messieurs (vallée en cul-de-sac entre 2 parois rocheuses abruptes).

 

Avant de reprendre les voitures nous partageons un moment de repos autour d'une crème glacée ou d'une boisson fraîche profitant de la cité historique qui fut une importante capitale chrétienne jusqu'à la révolution,( l'Abbaye impériale a rayonné dans toute l'Europe).

Sylviane.

 

Samedi 21 septembre

 

Voilà c’est fini, il fait toujours un temps magnifique (pour les randonneurs !) et pour faire durer le plaisir de cette semaine nous nous attardons au retour à Roissiat commune de Courmangoux au « Sentier mémoire de pierre » Sentier bordé d’une quarantaine de sculptures, de pierres gravées sur l’histoire du village, et de bancs où sont inscrites des maximes.

 

Après cet instant philosophique nous partageons un dernier piquenique au plan d’eau du grand Chevalet, piquenique terminé par la dégustation de galettes bressannes … merci Sylviane.

 


SEJOUR A TAUTAVEL - mai 2019


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RANDO ITINERANTE - LE TOUR DU CAUSSE MEJAN - JUIN 2019


Départ de Panissières à 6h30, arrivée à Sainte Enimie à 11h 30 où nous accueillons notre benjamine. 

Mardi 11 juin - Ste Enimie / Nivoliers

 

 

 

 

Sentier très agréable, on attaque la falaise, quelques gouttes de pluie, rien de grave.

 

Puis la draille du Perjuret.

 

 

 

 

 

 

 

Découverte du causse : des dolines (petites dépressions circulaires) apportent des tâches bien vertes.

 

 

 

Arrivée à l’auberge du Chanet, très bon accueil.

Mercredi 12 juuin : Nivoliers/Meyrueis

 

 

 Après un excellent petit déjeuner dans une salle typique en pierre, ancienne bergerie voutée, et trois gouttes de pluie nous voilà sur le point de départ.

 

 

Parcours assez facile sur le GR. Beaucoup de fleurs, Bernard court pour en offrir à ces dames.

 

 

Un détour après avoir posé les sacs pour découvrir les roches ruiniformes de Nîmes le vieux, nous filons sur un GR de pays.

 

Un point de vue magnifique et même quelques moutons avant la descente vers le village de Meyrueis, à l’auberge de la Draille. Joli village de 700 habitants traversé par 3 rivières (la Jonte, la Brèze et le Béthuzon), beaucoup de ponts fleuris de nombreux hôtels et restaurants.

Jeudi 13 juin : Meyrueis/La Vialle

 

Départ du gite de la Draille à 8h30, grimpette au départ passage à proximité de l’Aven d’Armand, traversée de 2 hameaux : Les Horts un peu en ruines, Les Hérans, puis arrivée au village de Hyelzas avec sa fromagerie (fromages au lait de brebis), la ferme musée caussenarde, sa chapelle du 17 ème siècle.

 

Sur la route, nous remarquons un ballet céleste offert par 7 gypaètes barbus qui nous montrent leur belle envergure, en tournoyant pour trouver les courants ascendants. Certains diront qu’ils ont été mandatés par l’office du tourisme …

 

 

Un patrimoine écologique subsiste par la présence de lavognes, ressource d’eau des causses.

 

Hameau de la Bastide puis arrivée au prieuré de Saint Pierre des Tripiers avant d’amorcer la descente sur notre gîte de la nuit au hameau de la Vialle, dans une maison typique lozérienne.

 

Vendredi 14 juin : la Vialle/Le Rozier

Départ de La Vialle sous une pluie fine mais tenace en direction de Le Rozier. L’arrivée sur le site des Arcs de St Pierre nous fait oublier le mauvais temps et nous sommes émerveillés par ces rochers sculptés par les eaux.

Nous poursuivons en direction de Cassagne où nous pensons trouver un peu de réconfort à « la buvette » indiquée sur le topoguide et sur la route, nous découvrons un sympathique village de maisons traditionnelles mais point de buvette.

 

Nous arrivons sur le sentier des Corniches où un autre spectacle nous attendait à chaque détour du sentier : vues magnifiques et vertigineuses sur la vallée de la Jonte, sans parler du ballet des vautours …

Après une descente alternée de défilés escarpés et de passages plus faciles, nous descendons à Rozier où nous sommes pris en charge par notre logeur et restaurateur qui nous conduit à son hôtel au confort un peu spartiate mais où la table est abondante et variée.

Samedi 15 juin : Le Rozier/Riesse

 

 

Hier soir les pieds étaient bien éprouvés mais un repas pantagruélique et une bonne nuit ont eu raison de la fatigue.

 

Au départ du Rozier nous nous engageons sur un sentier verdoyant qui longe le Tarn. Jean Rolland qui ouvre la marche profite abondamment des effets des hautes herbes mouillées. C’est facile jusqu’au village : Les Vignes. Petite pause avant d’aborder la vraie montée bien arrosée par un bel orage !

 

 

 

Après quelques heures d’effort nous voilà au hameau de la Caxe où nous découvrons la restauration d’une belle maison typique de la région.

 

C’est maintenant un beau chemin qui s’offre à nous pour arriver au belvédère du Hourtous d’où nous contemplons la vallée du Tarn qui serpente quelques 400 mètres plus bas ;

 

Dimanche 16 juin : Riesse/Sainte Enimie

 

Dernière étape de notre périple dans les Causses.

 

Ce matin, nous avons opté pour l’itinéraire des bords du Tarn pour 21 km sous un très beau soleil (cette décision avait été prise à l’unanimité la veille !)

 

Nous sommes descendus par La Malène avec vue sur les gorges du Tarn puis nous avons longé la rivière.

 

Nous n’avons pas vu de castors ; mais des canoës !

 

Nous sommes passés à Hauterive qui n’a pas de facteur Cheval ; mais qui est ravitaillé par tyrolienne !

 

Nous sommes passés à Saint Chély dy Tarn, beau village avec sa chapelle cachée sous une beaume, son moulin et son four à pain.

 

Nous avons poursuivi notre marche jusqu’à sainte Enimie qui était très animée.

 

FIN DE LA RANDONNEE

 

 

A QUAND LA PROCHAINE ?